En Europe, si Paris reste une référence du tourisme, l’Italie, elle, vous permet de plonger dans l’histoire fascinante de la Rome Antique. Outre Rome, Pompéi fait office de destination obligatoire pour visiter les ruines d’une cité qui a péri en 79 à cause de l’éruption du Vésuve. Ainsi, la cité antique proche de Naples est une terre d’accueil pour les touristes en quête d’histoire. Cependant, tous ne sont pas irréprochables et certains ne pensent pas vraiment aux conséquences de leurs actes.
La maison des Vestales vandalisée
C’est un quotidien milanais, le Corriere della Sera, qui s’est fait l’écho de la nouvelle le 7 août 2024. Ce dernier explique que l’homme, un anglais de 37 ans, aurait été pris sur le fait lorsqu’il concluait son graffiti. “L’œuvre” consistait en plusieurs inscriptions de lettres, les initiales de la famille britannique.
Pour se justifier des inscriptions “JW LMW MW”, “MYLAW” et “07/08/2024”, l’anglais a expliqué qu’il “voulait laisser une trace de son passage” à Pompéi.
Pompei, turista inglese sfregia la Casa delle Vestali. Si è giustificato: «Volevo lasciare un segno del mio passaggio» https://t.co/58j4bV2S5g
— Corriere della Sera (@Corriere) August 7, 2024
Ironiquement, la maison que l’homme a dégradé est la Casa delle Vestali ou Maison des Vestales en français. Ce bâtiment servait de demeure à des femmes très spéciales : les prêtresses de la Vesta. Symboles de chasteté et de pureté, elles avaient le pouvoir de gracier les condamnés à mort d’après la Maison de la Recherche en Science Humaines à Caen. S’il n’est pas question pour que le Britannique soit condamné à la même peine, il eut été plus judicieux de ne pas dégrader un tel vestige.
Pompéi et le vandalisme
Ce n’est pas la première fois que la cité antique subit des dégradations. En effet, comme le précise le Corriere della Sera, un tel acte avait été recensé en juin 2024 et était du fait d’un touriste en provenance du Kazakhstan.
En 2020, un visiteur avait été arrêté après qu’il ait grimpé sur un toit de la ville pour s’y prendre en selfie. En 2021, une plaque d’égoûts avait été volée et en 2022, les autorités italiennes avaient fait état d’un touriste australien qui s’était amusé à circuler en scooter dans Pompéi.
Mais la cité antique qui a vu sa population périr en 79 n’est pas la seule à subir des dégradations. En effet, en juin 2024, un néérlandais avait tagué le mur d’une des villas les mieux conservées de la ville d’Herculanum, une ville proche de Pompéi. Et pour couronner le tout, ce dernier avait utilisé de l’encre indélébile. Mais le dernier en date n’est pas mieux puisque le touriste britannique qui a dégradé la maison des Vestales y a gravé les initiales de sa famille.
Quelle est la peine encourue pour le vandalisme d’un monument historique en Italie ?
Si l’on se base sur les informations données par Reuters en juin 2024 concernant la dégradation d’un mur dans la cité d’Herculanum, le touriste britannique pourrait s’exposer à une très lourde amende.
En effet, afin de contrer ce phénomène grandissant en Italie, les autorités ont mis en place des peines spécialement conçues pour ceux qui seraient amenés à dégrader des monuments historiques.
Ainsi, le touriste britannique qui s’est rendu coupable de dégradations sur l’un des murs de la maison des Vestales à Pompéi pourrait s’exposer à une amende de 40 000€.
Source : Corriere della Sera / Reuters / Maison de la Recherche en Sciences Humaines
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