Qui a traîné ses « Doc » aux Beaux-Dimanches de Recouvrance à Brest ou hasardé ses pas au « Comix » ou au « Café de la Plage », à Saint-Martin, l’a certainement croisé. Belle gueule, beau sourire, belle crête. Mik était un keupon qui savait très bien pourquoi il l’était. Vérock, autre figure tutélaire saint-martinoise l’a accompagné jusqu’au bout d’un combat inégal contre la maladie, décidément pas très rock’n’roll. Elle sait mieux que quiconque que « d’abord, c’était un gars très cultivé. Il avait été élevé par des babas intellos, tu pouvais parler de tout avec lui ». Un avis partagé par la journaliste Danièle Belbahri qui lui avait confié un rond de serviette dans son émission Kaléidoscope diffusée sur Radio-Neptune : « Sa chronique s’appelait Température Sonore. C’était d’abord un copain de mon fils, et puis on s’est rencontré vers la fin du confinement. Il avait une culture encyclopédique de la musique et spécialement du rock et du punk. C’était fou ».
Chanteur du groupe « In Humankind’s death we trust » présenté comme un « gang de punk thermonucléaire », mais aussi manager au début de l’aventure de « Band of Bitches », groupe keupon au féminin, Mik était une gueule incontournable de la culture underground à la mode ti’zef. Un mec « pas ordinaire », comme le pleure Mireille Cann, égérie de la rue Saint-Malo. « J’ai adoré ce p’tit gars, il n’y avait rien de fabriqué en lui. Quand il arrivait quelque part, tout le monde était content ». Vérock poursuit : « Je sais qu’il ne faut plus dire ça, mais il était profondément gentil. Quand tu lui parlais, il prenait tes problèmes pour lui comme s’il n’en avait pas déjà assez ». Cette unanimité lui a valu un défilé permanent de potes à la clinique Pasteur, ces derniers jours. « Le formidable personnel n’avait jamais vu ça », ponctue la même Vérock.
Mi-zef, mi-Gavroche
Avec lui s’en va aussi une bouille de môme, 12 ans peut-être 13 à l’époque, qui avait illuminé le documentaire des « Enfants du rock » sur Brest en 1983. Ce gamin mi-zef, où il avait de solides attaches familiales. Ce gamin mi-Gavroche aussi, comme le Paris où vivaient ses parents et dans lequel il étrennera sa route de punk jusqu’au retour au Ponant à la moitié des années 2000. Dans ce petit film hors d’âge, il évoquait alors Brest, « la plus belle grâce aux gens qui y vivent » et la plus moche « avec les militaires et l’Arsenal ». Il la quittait à regret, parce qu’il y aimait « le rock, la pluie, le port, les copains du Pont-Neuf ». À présent, c’est tout une partie de la ville qui le quitte à regret. Punk’s not dead, mais depuis dimanche un petit bout certainement.
Pratique
Les obsèques de Mik seront célébrées au Vern, jeudi 7 mars à 16 h 30.
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