Hier, un Tahitien âgé de 30 ans a été jugé en comparution immédiate pour répondre de violences habituelles par conjoint, en récidive. Les faits reprochés courent du 1er décembre 2023 au 1er avril 2024, ainsi que le 3 avril à Montréal.
Le 3 avril 2024, ce natif de la Polynésie française avait été placé sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention de Carcassonne, dans le cadre de violences envers la mère de ses deux enfants perpétrées deux jours auparavant. Aux gendarmes, elle alors avait qualifié son compagnon de bipolaire. Elle avait aussi expliqué qu’elle devait justifier de chaque endroit où elle se rendait, et qu’il ne savait pas se contrôler. Quand il rentre de son travail, il ne cesse de lui faire des reproches sur sa façon de gérer la maison et les enfants… Malgré son placement sous contrôle judiciaire, avec notamment l’interdiction d’entrer en contact avec elle, c’est pourtant dès sa sortie du tribunal qu’il s’est rendu chez l’ex-beau-frère de sa compagne, où il savait qu’elle se trouvait. Ce 3 avril dernier, c’est ainsi à 21 h 45 que les gendarmes ont été appelés suite à ces nouvelles violences commises à Montréal : « Y a mon voisin qui est en train de se faire tuer par un mec ! » Le compagnon violent venait, en effet, d’entrer en force dans le logement où il n’a guère apprécié de voir la mère de ses enfants avec cet homme : « Sale p…, mauvaise mère. »
Après l’avoir bousculé et copieusement insulté, c’est à l’ex-beau-frère de sa compagne qu’il s’en est pris. En lui faisant une balayette qui l’a fait chuter, avant de lui porter des coups au visage et de le traîner dans le verre brisé d’une porte vitrée.
Placé en détention provisoire depuis le 5 avril, c’est sous escorte des agents de la pénitentiaire que Maui est arrivé devant le tribunal, hier après-midi. Devant la présidente Anne Nappez et ses deux assesseurs, le prévenu a reconnu l’ensemble des faits reprochés. Que ce soit les violences habituelles du 1er décembre 2023 au 1er avril 2024. Ou encore les violences envers sa compagne et l’ex-beau-frère de cette dernière commises le 3 avril, toujours à Montréal : « Si je suis allé là-bas, c’est par rapport aux enfants ! » Il reconnaît les faits sans s’étendre, et parfois même en les minimisant. Mais il nie en revanche les violences reprochées lorsqu’elle sa compagne était enceinte de leur fille : « Je ne m’en souviens pas… » Du rapport du psychiatre qui l’a examiné, on découvre que le prévenu est un ancien militaire souffrant d’une névrose post-traumatique liée à des opérations extérieures avec sa section. Notamment en Centre Afrique en 2013, ou encore au Liban en 2016. Il a été hospitalisé pour cela, mais a rapidement arrêté son traitement. Dans ses conclusions, le psychiatre relève une altération du discernement du sujet lors des faits reprochés. Présente à l’audience, la plaignante a annoncé qu’elle était de nouveau enceinte du prévenu, et qu’elle souhaitait reprendre la vie commune avec, s’il se soigne : « Sans lui, c’est difficile financièrement. Je sais qu’il est capable d’améliorer cette situation. » Aux intérêts de la plaignante, Me Céline Colombo a souligné « l’ambivalence » de sa cliente, « qui est une femme fragile qui a besoin de l’autre pour exister ». C’est un euro symbolique qui sera réclamé au titre des dommages et intérêts.
Au ministère public, la procureure Géraldine Labialle n’a pas manqué de souligner que ce que le tribunal venait d’entendre de la plaignante était de l’emprise : « C’est la guerre chez eux en permanence, le chaos dans leur vie ! Pour moi, les craintes sont loin d’être apaisées… » La peine de deux ans de prison, dont une année assortie d’un sursis probatoire, a ainsi été requise. Pour la défense, Me Catherine Jocteur-Monrozier est revenu sur la personnalité de son client qui a besoin de soins : « Ce n’est pas en prison qu’il va pouvoir faire les démarches nécessaires ! » À l’issue de son délibéré, le tribunal a finalement condamné le prévenu à dix-huit mois de prison avec un maintien en détention. En y ajoutant un suivi sociojudiciaire de trois ans où il aura des obligations de soins et de travail, ainsi que l’interdiction d’entrer en contact avec sa compagne, ou de se rendre à son domicile.
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