ENTRETIEN. Stade Toulousain : « Il me tarde ce dernier match… » Sofiane Guitoune se livre avant de faire ses adieux au public toulousain

l’essentiel Sofiane Guitoune mettra un terme à sa carrière en fin de saison. Remplaçant ce dimanche 2 juin face aux Maritimes (21h05, 25e journée de Top 14), il disputera son dernier match à Toulouse. L’occasion de se replonger dans ses souvenirs, de parler de ses restaurants et de son avenir en tant que préparateur physique.

Vous sentez-vous plus libéré avec ce premier titre de la saison en poche ?

Je n’imagine même pas revenir après avoir perdu une finale, ça doit être compliqué. Là c’est facile, il y a une bonne ambiance, il nous tarde la suite. C’est ça qui est chouette avec ce groupe et ce club. Mais on ne se dit pas encore que la saison est réussie car on a un titre, il en reste un autre à aller chercher.

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Vous vivez vos derniers instants en tant que joueur et vous allez disputer votre dernier match à Toulouse, comment vous préparez-vous à cela ?

Tout au long de la saison je n’y ai pas trop pensé mais sur le dernier mois, il me tardait un peu ce dernier match que j’avais ciblé. Et là, avec la victoire du week-end dernier, une semaine un peu plus light et pas mal de festivités, on y pense un peu moins. On est plus sur l’esprit de la fête et profiter mais je pense que quand ça va arriver, il y aura pas mal d’émotion, un peu de stress aussi. Mais il me tarde de jouer, il me tarde d’y être.

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Vous ferez vos adieux en jouant au Stadium, c’est un beau clin d’œil mais auriez-vous préféré finir au stade Ernest-Wallon ?

C’est vrai que faire un dernier match à Ernest-Wallon ça m’aurait fait plaisir mais c’est sûr que le Stadium est un gros stade, on a toujours eu de belles affiches et de beaux souvenirs. Donc ça va être chouette. Mais peu importe où le match se joue, l’important ce sont les moments avec les joueurs, les proches dans les tribunes, ma famille et mes amis… Il me tarde vraiment.

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Appréhendez-vous un peu l’émotion que va générer cette rencontre ?

C’est sûr que les émotions seront là. Mais ça sera chouette, ça sera le moment de tirer un trait et de faire ça bien, car ça fait un bout de temps maintenant. Il est temps.

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Si vous deviez choisir votre meilleur moment en tant que rugbyman au Stade Toulousain, lequel serait-il ?

Je pense que ce serait la saison 2018-2019, elle a été incroyable pour moi. Et si je devais choisir un match en particulier c’était cette saison-là et le match en quart de finale (en Champions Cup) au Racing où on gagne à 14 contre 15. Et à titre personnel pour moi c’était fou. Il y a eu aussi la saison du Covid en 2020-2021 où les matchs sont à huis clos mais nous, à l’intérieur du groupe, on a vécu des moments exceptionnels même si je me fais les croisés à la fin. On a vécu des moments de groupe incroyable, surtout dans l’atmosphère de l’époque. Déjà qu’on est des privilégiés en temps normal, mais alors là, c’était magique. Hors du temps.

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Quel est votre meilleur souvenir de fête avec ce groupe ?

Chez Ginette, la première année quand on part là-bas après notre titre (2021). On arrive tous en bus, on passe la journée sur la plage à remplir la Coupe d’Europe avec des Mojitos (sourire). On a passé des chouettes moments. Je pourrais en sortir un autre, lors de la saison 2017-2018. Pendant les VI Nations, on part faire un stage dans les Pyrénées en Andorre. Il était prévu qu’on fasse un restaurant tranquille le premier soir et le lendemain matin, on devait faire une randonnée en raquette et dormir dans un refuge après avoir fait un barbecue. Sauf que le restaurant du premier soir n’a pas été tranquille (rires). On est resté jusqu’à 5 heures du matin, tous ensemble. Et Ugo est venu nous chercher en camionnette car il n’y avait pas de taxi là-bas. On avait l’impression que c’était notre papa qui venait nous récupérer à la sortie de boîte. Il voit l’état dans lequel on est et coup il a décidé d’annuler la rando raquettes (rires). Du coup, le club a payé des hélicos pour nous monter au refuge et on arrive dans un endroit magnifique, on avait de la neige jusqu’aux hanches et on a de nouveau passé une soirée incroyable. Je crois qu’il y avait 1 000 canettes de bière et quand on est arrivé on s’est dit : « On ne finira jamais tout ça ». Eh bien on les a finis. C’était vraiment un beau souvenir. On était comme les « Bronzés font du ski ».

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Quel a été votre moment le plus difficile à Toulouse ?

Ça a été long, c’était mes deux premières années avec ma pubalgie. Mentalement ça a été très dur, j’aurai pu dire mes autres blessures mais ça tout le monde en a et il y en a tout le temps. Mais cette pubalgie, un an et demi sans trop jouer, c’était vraiment dur.

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Une pizzeria, une loge de pintxos aux Halles de la Cartoucherie, une guinguette à Cornebarrieu… On peut dire que vous aimez les commerces de bouches…

(Rires) On va dire que les moments de partage et de convivialité, ce sont des choses qui me plaisent. Quoi de mieux que de s’asseoir autour d’une table, bien manger, boire un bon vin, une bonne bière, un bon cocktail. J’ai eu l’occasion de m’engager avec Mattarello lorsque je me suis blessé en 2021. Ça m’a fait passer le temps, au lieu de réfléchir à ma blessure je faisais des choses nouvelles, j’ai appris à faire ça, ça m’a plu. Puis il y a ensuite eu le projet des Halles avec les copains de Cornebarrieu et Gillian. On se prend au truc et quand tu vois que ça plaît aux gens, c’est vraiment chouette. Mais il ne faut pas trop se disperser là-dedans car ça prend beaucoup de temps. J’aime aussi passer ces moments de repas avec ma famille, donc il faut jongler. Mais la famille reste très importante.

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Vous engager dans des restaurants, c’est quelque chose qui vous tient à cœur depuis longtemps ?

Oui, depuis longtemps, ça me plaisait. Mais je m’étais toujours dit, plus tard. Quand je serai posé car j’accorde beaucoup d’importance à passer du temps avec ma famille. J’ai beaucoup d’amis qui travaillent dans la restauration et c’est vrai que ça impose de délaisser un peu ses proches. Ce n’est pas quelque chose que j’avais envie de faire. Il faut toujours s’associer avec des personnes compétentes (sourire).

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Avez-vous d’autres projets en vue ?

Non, pour l’instant j’arrête car ça fait beaucoup. Ce serait le meilleur moyen de faire n’importe quoi.

Vous avez aussi évoqué une reconversion en tant que préparateur physique. Où-en êtes-vous ?

J’ai validé mes derniers diplômes cette année. Maintenant il faut finaliser les discussions avec Didier (Lacroix), les coachs pour embrayer avec le club pour voir dans quels domaines et avec quels groupes à gérer. Mais comme j’ai dit aux entraîneurs, je ne suis pas feignant, j’ai envie de travailler de me régaler, je pense que c’est un truc qui me plairait bien.

Dans un monde idéal, où en serez-vous dans un an ?

Je ne serais pas très loin d’ici je pense. À Toulouse, à Ernest-Wallon en tout cas et faire bosser les mecs et essayer d’avoir en ligne de mire un trophée en tant que membre du staff. Ce serait bien de concurrencer Clément Poitrenaud qui compte énormément de trophées.

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Par Joseph GARCIA

Responsable édition

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