Esteban Salles : « J’ai une revanche à prendre

Avez-vous digéré cette descente en National ?

J’ai été extrêmement touché de descendre. C’est la première fois que je vivais une relégation. Pour le club, les supporters, j’ai vraiment envie de me rattraper. Depuis le dernier match à Auxerre, j’ai encore une boule au ventre. Même si les vacances dans le Sud-Ouest auprès de ma famille m’ont fait beaucoup de bien, je n’ai jamais eu autant envie de reprendre. Je suis impatient de pouvoir jouer notre premier match à Guy-Piriou sur cette belle nouvelle pelouse et dans ce beau nouveau stade, même s’il n’est pas encore terminé.

Avez-vous songé à quitter le club en raison de la relégation ?

Forcément, quand on a goûté la Ligue 2, on a envie d’y rester. Mais il y avait un contrat qui me liait au club et je n’ai eu des offres que de clubs de National ou de National 2. Je ne me suis donc pas posé la question et je ne voyais pas partir pour partir malgré certaines propositions qui étaient plus intéressantes sur le plan financier. Et encore une fois, j’estime avoir une revanche à prendre ici avec l’US Concarneau, avec des objectifs collectifs et personnels élevés, sachant que le collectif conditionne le personnel.

Vous faites partie des huit (1) à être restés. Vous considérez-vous comme un guide ?

C’est à nous de montrer le chemin avec une exigence au quotidien qui doit amener tout le groupe à faire la meilleure saison possible.

Comment jugez-vous ce nouveau groupe et le nouveau coach ?

C’est un groupe qui a la « dalle » avec pas mal de mecs revanchards ou qui vont avoir à prouver et ça me plaît d’en faire partie. Quant au coach, c’est une nouvelle méthode et on apprend à se connaître. Mais c’est le genre de coach pour lequel un groupe va se battre et ira au feu, et vice-versa. Je pense qu’on va former une équipe très unie, où il ne sera pas question de toucher à un seul d’entre nous. On va être une mini-famille dans la famille US Concarneau.

Vous parlez d’objectifs élevés alors que le président a davantage évoqué une saison de transition sans fixer d’objectif de remontée…

En tant que sportifs de haut niveau, on rentre toujours sur le terrain avec le maximum d’ambitions. On ne va pas se mettre de pression plus que ça, mais on descend de Ligue 2, on a gardé le statut professionnel et on a un nouveau stade, donc on n’y va pas non plus pour faire de la figuration. Dans le vestiaire, il y a quelque chose qui nous anime et j’espère que, dès les premiers matchs du championnat, tout le monde verra qu’on est une équipe revancharde, avide de faire le mieux possible et embêtante à jouer.

(1) avec Wahib, Jannez, Sinquin, Etuin, Jouan, Mouazan et Matondo.