FC Nantes : Éric Pécout, un golfeur marqué au fer rouge par les Jaunes, adopté en Moselle

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Il vient de rentrer à son domicile, dans le sud-ouest parisien, après sa cinquième partie de golf en autant de jours. À 68 ans, Éric Pécout profite de la retraite, toujours sportive. Les trophées rangés dans un placard, l’ancien serial buteur du FC Nantes et de Metz, qui se retrouvent ce dimanche à la Beaujoire, n’est pas du genre nostalgique. Il n’a gardé aucun maillot, pas même celui de la finale de 1979 qui avait permis aux Jaunes d’empocher leur première Coupe de France. « Même ma femme me dit que j’ai oublié d’être footballeur, souffle l’ex-attaquant champion de France à trois reprises. C’est un autre temps, c’est fini. » Mais les souvenirs restent. « Le FC Nantes, c’est quelque chose pour moi« , avoue sans détour Éric Pécout, également marqué par son année passée en Moselle.

Pécout, Tusseau ou encore Baronchelli disputent une partie de tarot dans l'avion qui les emmène disputer un 8e de finale de Ligue des Champions à Madrid.
Pécout, Tusseau ou encore Baronchelli disputent une partie de tarot dans l’avion qui les emmène disputer un 8e de finale de Ligue des Champions à Madrid.DR

« Je revois encore les yeux de Bertrand-Demanes qui n’était pas content »

Quels souvenirs gardez-vous des rencontres entre le FC Nantes et le FC Metz ?

J’avais été vexé de ne pas avoir été gardé par Nantes. Du coup, à chaque fois que je les affrontais, ça me motivait pour leur montrer qu’ils avaient peut-être eu tord de me remplacer par Vahid [Halilhodžić, ndlr]. Bon, il faut reconnaître que Vahid, c’était très costaud. Même mon père m’avait dit, au retour d’un entraînement : ‘tu as bien fait de partir parce qu’il est très fort le Yougo‘. À Metz, je ne reste qu’une saison mais on joue Nantes à quatre reprises. On perd là-bas avec une équipe en pleine reconstruction, où il n’y avait pas d’argent et avec un Carlo Molinari qui venait de reprendre le club. Au retour, on se dit qu’on va prendre l’eau comme à Marcel-Saupin, mais en fait pas du tout. C’est un match dont je me souviens très bien, parce que ce n’est pas souvent que j’ai mis un doublé face à Nantes et on avait même gagné 2-1. J’avais réussi mon coup, et je revois encore les yeux de Bertrand-Demanes qui n’était pas content (rire).

N’est-ce pas étonnant que votre souvenir le plus marquant de cette affiche soit avec les Grenats alors que vous n’avez joué qu’une saison chez eux ?

Non, parce qu’à l’époque, ce n’était pas un gros concurrent. Nantes battait très souvent Metz. L’année où j’y joue, je suis le seul à avoir été international alors qu’à Nantes, il y en avait sept ou huit. En revanche, j’adorais aller jouer là-bas pour l’ambiance. C’était un peu comme Lens aujourd’hui, il y avait un réel engouement pour ce type de rencontres et c’était bon enfant.

Et à Metz, vous faites la rencontre de Vincent Bracigliano.

Quand j’arrive, il y a pas mal de jeunes, Sylvain Kastendeuch, Luc Sonor et puis il y en a un qui me parlait que de Nantes. Il rêvait de Nantes et c’était Vincent Bracigliano. J’avais beau venir de Monaco, le mec me questionnait sur Nantes, le style de jeu, etc. C’est amusant parce que la vie a fait qu’il a fini par aller y jouer. D’ailleurs, avant de le recruter, Bud [Robert Budzynski, directeur sportif emblématique du FC Nantes, ndlr] m’avait appelé pour me demander des informations complémentaires sur Vincent Bracigliano.

L'attaquant Éric Pécout, aux côtés de Raynald Denoueix, Jean-Paul Bertrand-Demanes et des autres Nantais en train de célébrer la victoire en Coupe de France.
L’attaquant Éric Pécout, aux côtés de Raynald Denoueix, Jean-Paul Bertrand-Demanes et des autres Nantais en train de célébrer la victoire en Coupe de France. © MaxpppOuest-France

Amisse, Baronchelli et Pécout, des terrains de foot au golf

Metz et Nantes sont-ils les clubs dans lesquels vous vous êtes senti le plus à l’aise ?

À Nantes, je n’avais que des copains. C’était l’avantage d’avoir commencé aspirant-stagiaire. On se connaissait tous par cœur, on était très potes. Mais en une année à Metz, je m’étais fait beaucoup d’amis parce que les mecs étaient vraiment sympas. Il y avait un état d’esprit qui fait que je me suis fait plus d’amis en un an à Metz qu’en deux ans à Monaco, c’est un détail qui veut dire certaines choses. Je ne m’étais jamais fait cette réflexion jusqu’à présent mais oui, je pense que ce sont les deux clubs qui m’ont marqué même si mon club, c’est Nantes, il n’y a pas photo.

Vous êtes le seul joueur à avoir remporté une Coupe de France avec Nantes et Metz. Laquelle vous a le plus marqué ?

Quand on gagne la Coupe de France à Nantes [la première du club, en 1979], on était jeunes et fous comme disait Henri Michel. Il nous répétait qu’on n’imaginait pas la chance que l’on avait de remporter une finale à 22 ou 23 ans. Mais on était assez forts à cette époque-là, on savait qu’à un moment ou un autre le club allait finir par la gagner, et contre Auxerre, on était clairement favori. Alors qu’avec Metz, c’est complètement différent, on n’existait pas. On était le petit-poucet, vraiment, et on s’offre mes deux anciens clubs en demi-finale et en finale, Nantes en match aller-retour et Monaco au Parc-des-Princes. C’était pour moi un pied de nez amusant par rapport à mes anciens clubs et mes entraîneurs qui ne m’ont pas conservé.

Avez-vous gardé des relations avec les deux clubs ?

Franchement, je n’ai plus de contact avec Metz parce que c’est trop vieux. Je n’ai plus de copains là-bas alors qu’à Nantes, j’ai encore d’anciens partenaires. Avec Loïc Amisse et Bruno Baronchelli, on fait encore quelques parcours de golf ensemble. On fait tout pour se recroiser un petit peu. En revanche, je n’ai plus de lien avec le club. J’ai eu le temps de discuter plusieurs fois avec le président, mais je connais beaucoup moins bien la nouvelle direction. C’est un autre temps mais c’est comme ça. Il n’y a plus la vision de club famille. J’ai tellement été élevé au FC Nantes avec cette mentalité où le président nous embrassait comme du bon pain. On ne touchait pas beaucoup d’argent mais on savait qui appeler quand on avait un problème. Henri Michel, c’était le papa, le grand frère. Je le dirai toujours : on a eu de la chance d’être au bon endroit, au bon moment, avec les bonnes personnes.

Éric Pécout, assis en tribunes près de Jean-Claude Suaudeau et Robert Budzynski, assiste à un match du FC Nantes à Marcel-Saupin.
Éric Pécout, assis en tribunes près de Jean-Claude Suaudeau et Robert Budzynski, assiste à un match du FC Nantes à Marcel-Saupin.Joël Martin – FC Nantes

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Par Joseph GARCIA

Responsable édition

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