Mohamed Aït Aïssa, le pionnier de Séoul 1988 rêve « de voir des Jeux où des sportifs paralympiques et valides jouent ensemble »
Mohamed Aït Aïssa a connu les premiers Jeux paralympiques organisés dans la même ville que les Jeux olympiques, à Séoul en 1988.
Quatre ans plus tôt, lors de Jeux organisés entre Stoke Mandeville (Angleterre) et dans l’État de New York, il avait remporté une médaille d’argent et une de bronze aux États-Unis.
Mais c’est la médaille d’argent du 50 mètres dos en catégorie 3 qu’il ramène de Corée du Sud en 1988 qui va marquer le nageur de Rillieux-la-Pape (Métropole de Lyon).
À Séoul en 1988, Mohamed Aït Aïssa en prend en effet plein les yeux. « C’était incroyable de voir les 100 000 personnes dans les gradins, après les heures passées seul dans le bassin », se souvenait-il en 2021 en évoquant la cérémonie d’ouverture.
Pionnier présent lors de ces premiers Jeux où le terme « paralympiques » est employé, Mohamed Aït Aïssa a toujours un œil attentif sur le handisport dont le niveau ne cesse de l’impressionner. « Il se rapproche de celui des athlètes valides. »
Il confie d’ailleurs qu’il aurait aimé être athlète à l’heure actuelle, et voit même plus grand pour le handisport. « Mon rêve c’est de voir des Jeux où des sportifs paralympiques et valides jouent ensemble », nous confiait-il.
Hervé Dechamp et Guy Rouchouze : le tandem record a fait taire le public américain à Atlanta 1996
Après Séoul en 1988 et Barcelone en 1992, les Jeux paralympiques continuent de grandir à Atlanta en 1996. Même si cela n’empêche pas quelques ratés. « Notre tandem avait pris un autre avion et s’était perdu ! Il a fallu s’entraîner sur des vélos d’appartement pendant 4 à 5 jours alors que les autres s’entraînaient sur la piste du stade », se rappelle ainsi Guy Rouchouze, pilote d’Hervé Dechamp, cycliste malvoyant.
Tous deux originaires de la Loire, Guy Rouchouze de Saint-Chamond et Hervé Dechamp de Roanne, vont toutefois ramener la médaille de bronze en poursuite sur piste. Avec, en grand souvenir, un quart de finale épique face au tandem local. « Lors des quarts de finale contre les USA, le public scandait « USA » et à la fin le silence. Nous les avions battus », raconte Guy Rouchouze.
Hervé Dechamp et Guy Rouchouze laisseront surtout leur nom dans l’histoire un an plus tard, en battant le 29 novembre 1997 à Bordeaux le record de l’heure en tandem paralympique. Les deux hommes parcourent 49,625 kilomètres en 60 minutes, un record qui tient toujours aujourd’hui.
« Nous sommes deux mecs ordinaires qui ont fait quelque chose d’extraordinaire », se souvenait avec modestie le pilote Guy Rouchouze en 2012. Il retrouvera à Paris-2024 son compère d’alors Hervé Dechamps, installé dans la Métropole de Lyon et qui a participé au relais de la flamme place Bellecour : le tandem record assistera le 29 août aux épreuves de paracyclisme sur piste au vélodrome de Saint-Quentin en Yvelines.
Para-cyclisme : Alexandre Lloveras et Loïc Vergnaud ont de grandes ambitions à Paris-2024
Les héritiers de Hervé Dechamp et Guy Rouchouze en para-cyclisme viendront peut-être du Rhône ou de la Loire.
Champion paralympique du contre-la-montre à Tokyo en 2021, en bronze sur la course en ligne et la poursuite, le Lyonnais Alexandre Lloveras (24 ans), déficient visuel, s’aligne à nouveau sur la poursuite (sur piste), la course en ligne et le contre-la-montre (sur route), avec un nouveau pilote (Yoann Paillot) mais les mêmes ambitions : « Notre but à Paris, c’est de viser l’or sur route. »
Triple médaillé d’argent à Tokyo, Loïc Vergnaud a, lui, forcément envie de goûter à un autre métal. Au Japon, le Roannais, en catégorie H5 (handbike amputé tibial), avait fini deuxième du contre-la-montre, de la course en ligne et en relais. Il espérait retenter sa chance dans les trois épreuves à Paris, mais n’a pas été retenu pour le relais. Il sera néanmoins en lice le 4 et 5 septembre pour le contre-la montre et la route.
Mahmoud Khaldi : le médaillé d’or paralympique tunisien de l’Ain est devenu bénévole par passion
Il s’apprête à vivre ses troisièmes Jeux. Lors des deux premiers, Mahmoud Khaldi a ramené une médaille pour la Tunisie, en bronze à Pékin en 2008 et en or à Londres en 2012.
Champion paralympique de 400 mètres, celui qui habite Montluel (Ain) depuis trois ans sera cette fois bénévole. Mahmoud Khaldi l’a déjà été pour les Jeux olympiques, en encadrant une équipe de 15 volontaires au Groupama Stadium de Lyon. Pour les Paralympiques, il sera affecté au stade de France à Saint-Denis pour l’athlétisme, son domaine d’expertise.
« Je vais donner des idées, je pourrai vraiment amener mon expérience », explique le champion atteint de déficience visuelle, qui aime partager sa passion du sport. Il l’avait déjà fait en avril dernier, en venant animer une journée sur le thème des Jeux olympiques pour les enfants du centre de loisirs du quartier de La Maladière à Montluel.
Ou en allant à la rencontre des écoliers de sa ville d’adoption en février dernier, une invitation à l’initiative d’une maîtresse curieuse à qui une élève de CE2 avait dit « Moi, mon tonton il a une médaille d’or olympique. » La médaille était en réalité paralympique, mais la petite Fadwa ne mentait pas.
Maxime Thomas a déjà 5 médailles, mais en veut une d’or
Les médailles, il les collectionne. Mais pour l’instant, elles sont toutes en bronze. Quintuple médaillé de bronze en quatre olympiades (en individuel en 2016 et 2021 et par équipes en 2008, 2012 et 2021), Maxime Thomas rêve désormais du plus beau métal à la maison.
Le pongiste du club sportif Charcot de Sainte-Foy-lès-Lyon, en fauteuil depuis l’âge de 15 ans, s’est en tout cas donné les moyens de ses ambitions. « Il est entouré d’un entraîneur, Nicolas Champod, d’un préparateur, d’une préparatrice mentale Karine Duclos et d’un kinésithérapeute. […] Maxime est un des rares athlètes en France à avoir cet entourage », explique ainsi Cyril Catala, son préparateur physique.
« Depuis mi-mai, ma préparation a été dure, intense et complète. À mes yeux, elle est sans égale par rapport aux précédentes », reconnaît lui-même Maxime Thomas. Il faudra bien cela pour transposer aux Jeux paralympiques la folie Lebrun. « J’ai la catégorie la plus relevée en fauteuil. Tout le top 10 peut viser l’or, même si on est cinq à être un tout petit peu plus en avance. C’est très dense et resserré », prévient le pongiste, qui espère toutefois « changer de métal ».
« J’ai envie de voir ça » : quand le comédien Artus promet à Axel Bourlon de venir à Paris-2024
« Attends, tu tiens le téléphone très proche. Tends le bras. Ton bras il est tendu ? » La conversation vidéo entre le comédien Artus, qui cartonne avec son film Un p’tit truc en plus, et l’haltérophile roannais Axel Bourlon a été postée par le compte officiel de Paris 2024 pour faire la promotion des Jeux paralympiques.
Axel Bourlon, médaillé d’argent à Tokyo dans la catégorie des moins de 54 kilos, y démontre son second degré en même temps que son talent sportif. « Mes petits bras soulèvent 180 kilos », lui rétorque l’haltérophile originaire de la Loire.
« T’expliques qu’il y a un gars de 55 kilos qui soulève 180 kilos, moi déjà j’ai envie de voir ça », rigole Artus, convaincu. Le comédien promet en effet qu’il sera présent pour les épreuves d’Axel Bourlon, à une condition : « 4 septembre, je serai là. Mais tu gagnes. » Le p’tit truc en plus pour permettre à l’haltérophile de décrocher l’or ?
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