« Quel bilan tirez-vous de la piste (3 médailles d’or, 2 d’argent, 2 de bronze) ?
C’est un super beau bilan. Surtout, un bilan comme on l’avait écrit. C’est magnifique. Tout est sous contrôle. On a fait une belle compétition sur piste avec, malheureusement, des finales en opposition parfois, entre deux athlètes français, et il y en a toujours un ou une de déçu(e). On a du mal à exploser de joie pour la victoire de Marie (Patouillet en poursuite) quand on voit Heïdi (Gaugain, 2e) qui pleure.
Il y a aussi l’amertume de la 4e place pour la vitesse par équipe…
Non, parce qu’on ne la prépare pas. Pendant la saison, on a beaucoup rappelé à nos athlètes qu’il fallait la préparer, et ils n’ont pas forcément toujours répondu présent. Ajoutez un désistement de dernière minute dans l’équipe… On est à notre place, on finit juste derrière les trois équipes qui l’ont préparée. Pas de regret. On aurait aimé accrocher une médaille de bronze pour Kévin Le Cunff qui est un de nos meilleurs athlètes, un des meilleurs du plateau intrinsèquement. Je suis sûr que c’est le mec le plus fort et il repart sans médaille. C’est un peu triste et frustrant.
« On fera au moins 20 médailles. Sincèrement, si on ne les fait pas, c’est qu’on aura eu 8 chutes, 12 crevaisons, 4 gastros… »