Olivia Ruiz : « Mon fils Nino m’apprend plus de choses sur la vie

Ne lui dites surtout pas qu’il s’agit de son grand retour, elle verrait son pull rose et ses yeux marron vif changer immédiatement de couleur. Certes, Olivia Ruiz était moins présente ces derniers temps dans l’industrie du disque, son album sorti en 2016 ayant suscité moins d’intérêt que les précédents. Mais ­Olivia n’avait pas cessé de travailler pour autant : un spectacle avec Jean-Claude Gallotta pour lequel elle a appris à danser, un autre autour de sa famille, le magnifique « Bouches cousues », et deux romans, cartons surprises en librairie en plein Covid.

La musique n’était jamais loin. « Il a fallu que mon manager me pousse un peu pour y retourner, dit-elle en souriant. Il m’a proposé d’aller m’enfermer quelques jours dans une maison près d’Avignon avec Vincha et Nino Vella, deux musiciens que je connaissais mais qui ne me semblaient pas forcément adaptés à mes envies. J’ai râlé, comme d’habitude, en lui disant que si rien ne sortait au bout de deux jours j’arrêterais tout. »

Au terme du premier week-end de ­boulot, Olivia a la moitié d’un disque. « J’avais des dizaines de textes prêts, ils ont proposé des sons, des mélodies, une chanson est arrivée, puis une autre, et l’affaire était lancée. » Depuis, l’ancienne star académicienne a repris toutes les paroles, pour coller au plus près de celle qu’elle est devenue : une mère aimante, une femme passionnée, une chanteuse qui ne veut pas être enfermée dans un schéma. Cela donne « La réplique », où elle clame « je suis de celles qui nagent à contre-courant », mantra qu’elle porte depuis ses débuts télé, en 2001, dans le télécrochet de TF1 où elle détonnait en voulant chanter les Têtes Raides plutôt que Céline Dion. « Oui, je n’ai jamais voulu faire deux fois la même chose, acquiesce Olivia, parce que j’ai tellement peur de m’ennuyer et d’ennuyer le public. Ce qui est passionnant dans mon métier, c’est justement de se surprendre soi-même. »

Une mère « émerveillée » par son fils

On loue le tournant électro-pop de son disque, elle offre une moue dubitative : « J’ai tenu à ce que ce soit ouvert à plein d’idées, d’influences. » Sur le fond en revanche, le constat est partagé : Olivia Ruiz est sans illusions sur les hommes un peu lâches. « C’est un truc que je ne comprendrai jamais. J’ai besoin de dire les choses pour avancer, vous, les mecs, vous êtes dans un non-dit permanent, comme si on pouvait vous comprendre sans que vous ouvriez la bouche. Mais vous vous trompez, ça peut même devenir lassant… »

Si elle se dépeint en mère bouleversée par Nino, son fils de 8 ans, c’est pour mieux raconter combien « c’est lui qui m’apprend plus de choses sur la vie. Par ses réponses, par sa manière d’être. Je suis émerveillée de tout ce qu’il m’apporte sans forcément qu’il le sache. » Et puis il y a « Des corps », courte complainte mélancolique évoquant les violences sexuelles faites aux femmes. « Le corps a toujours été quelque chose de sacré. Quand je lis des témoignages de violences sexuelles, cela me touche dans ma chair. Je sais qu’une chanson ne change pas le monde, mais elle permet de se sentir moins seul. »

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C’est fou comme un amour aussi passionnel a pu se muer en relation d’amitié très intense

Olivier Ruiz

Pas question de voir en Olivia Ruiz une artiste engagée – terme qu’elle abhorre. « L’engagement c’est quand on est derrière une cause, du matin au soir, sept jours sur sept. L’artiste peut seulement apporter un peu de poésie. » De ces vingt dernières années, elle se souvient avec émotion de son histoire avec Mathias Malzieu, chanteur de Dionysos, avec qui elle fut en couple pendant cinq ans. « C’est fou comme un amour aussi passionnel a pu se muer en relation d’amitié très intense : je suis toujours là pour lui, comme il est là pour moi. L’album que nous avons fait ensemble reste l’un de mes plus beaux souvenirs de musique. »

Début avril, Olivia Ruiz présentera sur scène ses nouvelles chansons. Sans renier son passé. « Surtout pas ! “La femme chocolat”, je la porterai toujours en moi, “Elle panique” ou “J’traîne des pieds” aussi. Ces chansons sont constitutives de mon histoire. » En ­perpétuelle ­réinvention.

« La Réplique », le nouvel album d’Olivia Ruiz. © DR

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Par Joseph GARCIA

Responsable édition

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