S’il y a un athlète à suivre à Paris cet été, c’est lui ! Léon Marchand représente sans doute la principale chance de médailles françaises. Le jeune nageur tricolore est déjà entré dans l’histoire de son sport il y a un an, lors des Mondiaux en grand bassin de Fukuoka (Japon). Non seulement il a brillamment conservé ses titres sur 200 et 400 m 4 nages – s’offrant sur cette épreuve le record du monde de Michael Phelps, mais il a aussi triomphé sur 200 m papillon.
En plus de ces trois courses et d’éventuels relais, le protégé de Bob Bowman – l’ex-entraîneur de la légende américaine – espère aussi s’aligner aux JO sur 200 m brasse, dont la finale est programmée le mercredi 31 juillet, à peine un quart d’heure après celle du 200 m papillon.
Un sacré programme pour le Toulousain, quintuple champion du monde et nouvelle star de la natation mondiale. « La gestion de la pression, des médias, de l’attente forcément, de tous les gens autour. C’est assez intense. Je suis en train d’apprendre à gérer tout ça et je me sens de mieux en mieux. Je serai prêt le jour J », déclarait-il fin février, alors en pleine préparation en Arizona (États-Unis).
Le public de la Défense Arena à Nanterre est prévenu : ses problèmes de santé réglés en fin d’année dernière, l’étudiant de Tempe n’en finit plus de gagner sur le circuit universitaire américain avec son club des Sun Devils. Tous les voyants sont au vert pour décrocher entre deux ou trois titres olympiques dans la capitale française.
Le record du monde de Marchand sur 400 mètres quatre nages
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Après la désillusion du Mondial et l’élimination en quarts face au futur vainqueur sud-africain, le XV de France n’a pas retrouvé son allant cet hiver, lors du Tournoi des 6 nations. L’absence de son maître à jouer et capitaine n’est sans doute pas étrangère à ce coup de mou, qui a atteint son paroxysme face à l’Italie (13-13) le 25 février.
Pendant que les Bleus balbutiaient leur rugby, Antoine Dupont faisait ses grands débuts à VII, lors d’une tournée prolifique en Amérique du Nord. Bronzée à Vancouver, l’équipe de France a remporté dans la foulée le tournoi de Los Angeles, son premier titre sur le circuit mondial depuis 2005. Avec six essais en douze matches, le demi de mêlée de 27 ans a apporté sa pierre à l’édifice, insufflant un nouvel élan – aussi bien sportif que médiatique – aux hommes de Jérôme Daret.
« C’est plus un concours de circonstances. L’an dernier, ils ont fait quatrième à l’année et je n’étais pas là. Je suis encore en apprentissage mais je sens un groupe très ambitieux, qui a envie de se donner les moyens de remporter la médaille d’or olympique cet été », analysait-il après la finale californienne.
Élu meilleur joueur du monde en 2021, triple champion de France et champion d’Europe avec le Stade toulousain, le « ministre de l’Intérieur » a en lui cette grinta et cette culture de la gagne, capables de renverser des montagnes.
Le judoka le plus titré de l’histoire a toujours faim. Undécuple champion du monde, Teddy Riner aura 35 ans le 2 août, pour l’un des derniers et des plus grands défis de sa longue carrière : décrocher devant son public un troisième sacre olympique en individuel chez les plus de 100 kilos, la catégorie reine de son sport. Et enfin égaler Tadahiro Nomura – le seul judoka triplement doré – trois ans après son échec à Tokyo, où il s’était consolé avec le bronze et surtout le sacre par équipes.
« Le plus dur, c’est de rester tout en haut. Depuis la dernière olympiade, il y a beaucoup de jeunes, des moins de 100 kilos qui sont montés en catégorie lourds, et des athlètes sérieux. Il y a tout à refaire parce que là, ce sont vraiment des mecs que je ne connaissais pas », expliquait-il mi-février, après avoir remporté pour la huitième fois de sa carrière le Grand Slam de Paris.
Du champion olympique sortant, le Tchèque Lukas Krpalek au Géorgien Guram Tushishvili, en passant par les Russes Inal Tasoev et Tamerlan Basoev, le n°1 japonais Tatsuru Saito ou encore le Finlandais Martti Puumalainen… Ses adversaires sont aussi coriaces que nombreux. Sans parler de l’usure du temps et des blessures, qui ne l’ont pas épargné ces dernières années.
Avec seulement quatre sorties internationales depuis Tokyo-2021, le colosse français a préféré ménager ses efforts pour espérer être en grande forme le jour J.
La finale de son onzième titre de champion du monde l’an dernier
L’Arena du Champ de Mars, site de compétitions temporaire au coeur de Paris, va vibrer durant la première semaine olympique. Le 30 juillet, une autre légende du judo français sera très attendu : Clarisse Agbégnénou (31 ans) défendra son titre en moins de 63 kilos.
Porte-drapeau de la délégation tricolore il y a trois ans à Tokyo, elle avait enfin décroché l’or olympique, le seul qui manquait à son immense palmarès. Mieux, en s’imposant avec les Bleus par équipe, elle était devenue la sixième Française doublement sacrée sur une même Olympiade.
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La naissance de sa fille Athéna mi-juin 2022 l’a rendue encore plus forte, et onze mois plus tard, elle remportait un sixième titre mondial. Seul gros hic dans la préparation de son objectif final : une élimination sans gloire en quarts de finale des Europe de Montpellier, en novembre dernier. Mais depuis, « Gnougnou » a repris confiance, s’adjugeant les Grand Slam de Paris puis de Tachkent.
Très investie dans la vie associative, la championne a profité des derniers voeux d’Emmanuel Macron à l’Insep pour demander au président de la République que son enfant puisse rester avec elle durant la durée des JO. Un souhait exaucée par le CNOSF, qui a pris des mesures dérogatoires pour permettre aux sportives qui allaitent de dormir dans un hôtel près du village olympique.
Depuis son envol outre-Atlantique, la fascination des amoureux de la balle orange ne s’est pas tarie. Pour sa première saison en NBA, Victor Wembanyama impressionne au sein d’une franchise des San Antonio Spurs pourtant moribonde. Au point d’être en lice pour décrocher le statut de rookie de l’année.
La pression était immense sur le prodige français de 20 ans, choix numéro un de la draft 2023. Sous les ordres de Gregg Popovich dans le Texas, « Wemby » prouve qu’il avait les épaules aussi larges que hautes (il mesure 2 mètres 24), battant au passage quelques records de précocité dans la ligue nord-américaine.
Privé de play-offs, le prodige français aura peut-être l’occasion de recharger un peu les batteries avant le chantier qui l’attend cet été à Paris. « C’est l’événement majeur du basket français depuis quelques années. Donc si je suis sélectionné, si je suis disponible, je veux jouer, bien sûr », annonçait-il d’un ton ferme et décidé en début d’année.
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Son expérience en sélection est maigre (quatre sélections, 76 pts) et les hommes de Vincent Collet restent sur une piteuse élimination dès le tour préliminaire du Mondial-2023. Vice-champions olympiques sortants, les Bleus sont attendus au rebond sur les parquets du stade Pierre-Mauroy de Lille et – on l’espère – de l’Arena de Bercy.
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Alexis et Félix Lebrun (tennis de table)
Jacques Sécretin et Jean-Philippe Gatien tiennent peut être leurs dignes successeurs. Autres phénomènes de précocité, les frères Félix et Alexis Lebrun jouent déjà, à respectivement 17 et 20 ans, les premiers rôles sur le circuit mondial du tennis de table.
Face à l’armada chinoise – qui compte dans ses rangs les cinq premiers du classement ITTF (dont seulement deux seront en lice en simple), leur mission olympique, même à domicile porte de Versailles (sud-ouest de la capitale), s’annonce délicate. Mais leurs progrès, linéaires ces derniers mois, reste porteuse de nombreux espoirs.
Capable de damer le pion au numéro un mondial Fan Zhendong, l’aîné Alexis a pris la médaille de bronze lors du top 16 européen en début année. Son jeune frère n’a pas été en reste, vainqueur à Goa (Inde) de son premier WTT Star Contender, un titre qui l’a propulsé à la sixième place mondiale.
Des performances remarquables, confirmées lors des Mondiaux par équipes de Busan (Corée du sud) par une médaille d’argent avec Simon Gauzy et l’équipe de France. Vingt-sept ans que le ping-pong tricolore attendait cela. « À Paris, on sera encore plus fort oui mais il ne faut pas s’attendre à une progression fulgurante non plus, note Christophe Legoût, le DTN du tennis de table français. Il ne faut pas croire qu’à chaque fois, ça va être un peu mieux face aux Chinois. Parce qu’ils vont trouver des parades. »
L’or olympique, Pauline Ferrand-Prévot court après depuis plus d’une décennie. Jusqu’ici, elle a toujours joué de malchance en VTT cross-country, discipline dont elle détient le record de titres mondiaux (5). 26e pour ses premiers JO à Londres en 2012, “PFP” a abandonné à Rio quatre ans plus tard, trahie par une préparation tronquée. Avant de chuter puis de crever à Tokyo il y a trois ans, échouant à la 10e place.
Dès le dimanche 28 juillet, sur la colline d’Elancourt (Yvelines), la Rémoise de 32 ans tentera de briser la malédiction. « Ces Jeux, j’y suis déjà dedans depuis Tokyo. Le parcours est super physique, exigeant, c’est plutôt une bonne chose pour moi. Il y a deux trois parties techniques mais […] franchement, c’est plutôt une belle découverte », déclarait-elle à l’occasion du test event en septembre dernier, remportée par sa compatriote Loana Lecomte.
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La bataille entre les deux tricolores, l’armada suisse – qui avait trustée le podium au Japon -, la Néerlandaise Puck Pieterse, championne d’Europe et leader du classement UCI ou encore l’Autrichienne Laura Stigger, promet d’être riche en émotions.
L’occasion pour Ferrand-Prévot de boucler la boucle et d’enfin récompenser sur la grande scène olympique et à domicile une riche carrière, tout en polyvalence. En 2015, elle était en effet devenue la première cycliste, hommes et femmes confondus, à devenir championne du monde sur route, en cyclo-cross et en VTT. Un exploit jamais égalé depuis.
Le cinquième titre mondial de Pauline Ferrand-Prévot, l’été dernier à Glasgow
Une dernière Olympiade pour la route : cet été à domicile, Nikola Karabatic mettra un terme à plus de deux décennies au sommet du handball mondial. Pour sa sixième participation aux JO, le demi-centre de 40 ans (il peut aussi jouer arrière gauche) et les Bleus visent un quatrième titre olympique, une cinquième médaille sur les cinq dernières éditions.
Avec lui, l’équipe de France a totalement changé de dimension à la fin des années 2000, devenant une véritable machine à gagner avec notamment quatre Mondiaux et quatre Euros. En club, l’aîné des frères Karabatic n’est pas en reste, champion national 21 fois en 22 saisons professionnelles, que ce soit dans l’Hexagone, en Allemagne ou en Espagne. Ajoutez à cela trois Ligues des champions et trois titres de meilleur joueur du monde, et vous obtenez sans doute le plus beau palmarès d’un handballeur professionnel.
Peu épargné par les blessures ces dernières années – rupture des ligaments croisés en 2020, phlébite l’an passé -, il a encore brillé à l’Euro en début d’année. Dernier représentant de la glorieuse génération des « Experts », lui et ses compatriotes se savent attendus à l’Arena Paris Sud 6 puis au Stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq, où ils pourraient croiser le fer avec les redoutables Danois, champions du monde en titre, mais aussi l’Espagne, la Suède et l’Allemagne, les autres principaux favoris du tournoi.
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