Paris 2024 Judo : Joan-Benjamin Gaba, un prodigieux exploit pour le collectif France

De la folie furieuse. Au bout du combat décisif, les judokas français ont conservé samedi à domicile leur titre olympique par équipes. Dans l’ambiance survoltée de l’Aréna du Champ-du-Mars, les Bleus ont renversé le Japon (4 victoires à 3), dans une finale au scénario rocambolesque.

Riner légendaire

Ce duel sommet est venu parfaire la légende de Teddy Riner, qui a offert l’or aux Tricolores après avoir terrassé à deux reprises dans le golden score Tatsuru Saito, l’imposant espoir japonais chargé de mettre fin à son hégémonie. L’autre taulière française, Clarisse Agbegnenou a aussi assuré son rôle, remise de sa frustration en individuel pour envoyer au sol sa rivale Miku Takaichi et ramener les deux nations à égalité.

Leurs prouesses ont été rendues possible par l’abnégation de Joan-Benjamin Gaba. Après les défaites de son ami Maxime-Gaël Ngayap Hambou, de Romane Dicko et de Sarah-Léonie Cysique, le médaillé d’argent des moins de 73 kg s’est retrouvé dos au mur.

Une situation critique

« À un moment, les Japonais commençaient à avoir un ascendant sur nous et que ça allait être compliqué », confirme Cysique, impuissante face à Natsumi Tsunoda. « Ce n’est pas que je n’avais pas confiance en Joan. C’était le seul qui pouvait faire ça. Mais je commençais à être dépité car il y avait des points qu’on n’aurait pas dû perdre », renchérit Agbegnenou.

Sur le papier, Gaba ne partait pas favori face à Hifumi Abe. Légende au pays du judo, le double champion olympique des moins de 66 kilos était invaincu depuis 2019. « J’avais perdu la finale en individuel il y a deux jours. Il n’était pas possible que je reperde ici à Paris. Avoir toute l’équipe derrière moi, ça m’a poussé. Je n’ai jamais eu peur de personne. Il a beau être fort, ça reste un humain et en plus il n’est pas dans ma catégorie, je me devais de gagner », explique l’intéressé.

Sans complexe, le Français de 23 ans, qui avait déjà dû batailler jusqu’au  golden score lors des deux premiers tours, se lance à corps perdu dans la bataille face au quadruple champion du monde nippon. « J’ai la condition physique, je m’entraîne énormément. Et je me disais ‘’je ne vois pas comment il peut tenir plus que moi, ce n’est pas possible’’. J’avais le dessus physiquement, il allait s’épuiser plus vite que moi. J’ai été patient. »

Une technique apprise il y a deux trois semaines

Pas échaudé par les deux shidos concédés en début de combat, Gaba a attendu son heure. Celle des prolongations. « Il a demandé à l’arbitre une pause parce qu’il saignait. Généralement, quand on fait ça, c’est qu’on est fatigué et qu’on veut récupérer. Là, je me suis dit ‘’je vais le cueillir’’. Dès qu’il est revenu, j’ai tout mis. »

« Je savais très bien qu’il allait ramener le point. Il a fait un match de fou. Il a sorti une technique qu’il a apprise il y a deux trois semaines. C’est la première fois qu’il la testait. Sur Abe en plus, ce n’est pas n’importe qui. C’était vraiment un combat incroyable », raconte son ami Maxime-Gaël Ngayap Hambou.

Ce kata-guruma lui a été inspiré par son bourreau en finale des moins de 73 kg, le Kazakh Hidayat Heydarov. « Il l’a mis en finale des Monde sur un Japonais. Je me suis dit : ‘’tiens, ça a l’air de marcher’’. J’ai essayé quatre cinq fois à l’entraînement, comme ça en testant. Et là, je me suis dit ‘’pourquoi pas !’’ », confie Gaba.

Riner : « S’il continue comme ça, Joan l’aura sa médaille d’or olympique »

Une prise d’initiative payante : au sol, Abe n’en revenait pas. Et le Japon ne s’en est pas relevé. « Je n’ai jamais douté. Joan a juste redonné ce en quoi j’ai toujours cru : on pouvait gagner. Ça nous a relancés », constate de son côté Teddy Riner, un chef de file fier de la relève. « On voit des petits jeunes éclore, qui pointent le bout de leur nez, j’adore les mecs comme ça qui posent leurs… sur le tapis, qui vont au bout des choses. Ça en dit long sur l’avenir. S’il continue comme ça, Joan l’aura sa médaille d’or olympique (en individuel, ndlr). »

Le quintuple champion olympique ne s’y est pas trompé lors du podium protocolaire, demandant à l’Arena du Champ-de-Mars une ovation pour son jeune coéquipier. « Ce n’était pas gagné. Je pense que c’est le fait que ce soit à Paris, parce que je ne combats pas tout seul. La vérité, tout le peuple français est derrière nous. Et on le voit sur le tableau des médailles, c’est historique ce que l’on fait aujourd’hui », s’enthousiasme Gaba, qui a changé de dimension en l’espace de quelques jours.

« Avant de commencer ces JO, on s’était dit avec Joan qu’on allait chercher la médaille en individuel et ce titre par équipes. On l’a fait, on est vraiment très heureux », conclut Maxime-Gaël Ngayap Hambou. Jeunes, talentueux et ambitieux, les deux membres de la génération « Forces spéciales » représentent l’avenir du judo français. Et un présent déjà doré.

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Par Joseph GARCIA

Responsable édition

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