« Vous avez fini allongé sur le dos après ce dernier passing de revers gagnant qui vous a offert le match…
C’était beaucoup de soulagement à ce moment-là. Si je ne gagne pas le troisième set, on peut partir dans un autre combat. Il est monté au filet sur mon meilleur coup (le revers)… Je ne dis pas que j’étais content de le voir monter sur mon revers mais quand même, c’est un coup que je réussis souvent. C’est une chance de réussir ce passing. Si je ne le fais pas, ça peut devenir difficile.
Quel rôle a joué le public ?
Ce court est fabuleux, le public est proche, le court te porte, ça te galvanise. Les gens mettent une pression sur l’adversaire, ça finit par lui taper sur le système. Dès le début du match ils sont là et ils sont toujours derrière toi. Ça te redonne de l’énergie dès que tu en as besoin. C’est capital pour moi dans un match physique et long. Et puis il a dix ans de moins que moi (27 ans) quand même. J’ai réussi à gagner tous les points importants que je devais gagner. C’était beau.
Mercredi vous allez probablement affronter Jannik Sinner (l’Italien joue lundi contre Eubanks au premier tour) sur le court Philippe-Chatrier.
Il est favori. Mais je l’ai joué deux fois l’an dernier et j’avais fait deux bons matches. Il est plus fort que moi mais ce sera une fête fabuleuse. Il a une énorme qualité de balle des deux côtés, coup droit et revers, ça déménage. Il court vite. Il a une technique parfaite. Si tu lui mets la balle au milieu tu ne la revois pas.