La nuit du samedi 6 au dimanche 7 juillet fut une nuit festive comme l’Argentine en connaît tant. Au Wabi Fun Club de Mendoza, l’équipe de France de rugby à XV est venue fêter sa victoire contre l’Argentine lors d’un match amical et l’alcool coule à flots. C’est là que le joueur de Pau Hugo Auradou, 21 ans, rencontre une femme que l’on appellera Maria. Cette maman de 39 ans, qui vient de quitter Buenos Aires pour retourner vivre chez ses parents à Mendoza, s’est motivée à sortir avec une amie vers 3 heures du matin et accroche bien avec le joueur.
Sur les coups de 6 heures, Hugo Auradou et un autre sportif de l’équipe de France décident de rentrer à leur hôtel, le Diplomatic, accompagné chacun d’une jeune femme. Pour le Palois, c’est Maria. Dans le taxi, le chauffeur racontera aux enquêteurs que « l’ambiance est détendue et festive ». Quand il se gare devant l’hôtel, les bandes vidéo montrent que les rugbymen n’ont pas d’argent pour le payer. Le second joueur (identifié par « Le Parisien » comme Jean-Baptiste Gros sans que nous puissions le vérifier) va chercher de l’argent pendant qu’Hugo Auradou, Maria et la jeune femme l’attendent sur le trottoir.
Des vidéos dans l’hôtel
Puis Hugo Auradou et Maria se dirigent vers la chambre 603. Dans l’ascenseur, des vidéos filment des premiers échanges intimes. Une fois devant la porte, le rugbyman s’aperçoit qu’il n’a pas sa clé. Maria reste devant la chambre pendant que le joueur file à la réception. Durant cinq minutes, son « invitée » est filmée en train de patienter tranquillement.
Un peu plus d’une heure s’écoule avant que les caméras du Diplomatic filment le joueur du Stade Rochelais Oscar Jégou entrer dans la chambre qu’il partage avec Hugo Auradou « pour se coucher ». Quelques minutes plus tard, les amis de Jégou reçoivent finalement une vidéo Snapchat (réseau social de partage de contenus éphémères) de lui dans un moment intime avec Maria. Des ébats qui se sont voulus suffisamment silencieux pour que les voisins de chambre ne soient pas empêchés de dormir cette nuit-là, malgré des murs « en papier de cigarette ».
Des messages jugés « enthousiastes »
La jeune femme repart de la chambre sur les coups de 9 heures. Elle est alors filmée en train de se recoiffer, de saluer une employée de l’hôtel et de passer un coup de fil. Elle envoie ensuite un message vocal sur WhatsApp à l’amie qui l’avait motivée à sortir – message que cette dernière a, de son plein gré, transmis aux enquêteurs, Maria n’ayant pas donné ses portables, ce que le droit argentin lui autorise.
« Merci pour le soutien, pour tout, dit Maria dans ce vocal. J’ai rencontré un rugbyman français. Super grand le mec. Trop beau, trop beau. Je suis rentrée chez moi à 9 heures du matin. À 9 heures ! Je te dois tout, tu m’as encouragée à ne pas rester ici avec (le prénom de sa fille), chez moi, toujours la même histoire. Quand je sors, j’en profite. Il m’a éclatée. Il m’a éclatée. »
Elle poursuit : « Il m’a pris la joue et m’a laissé des petits bleus sur le visage, sur la mâchoire, sur le cul, des éraflures dans le dos. Tu n’imagines pas, énorme le petit con. Il m’a explosée le mec. J’ai des marques sur le dos, la mâchoire. J’ai un œil au beurre noir, j’ai des bleus partout sur les seins, des marques sur le cul. J’ai un œil au beurre noir, meuf. Le mec, super amoureux, mais quand il baisait… Une bite géante. Énorme le brun. Magnifique. Des yeux… J’ai dû prendre un Diclofénac (un anti-inflammatoire) parce qu’il m’a explosée. En plus, imagine avec mes dents, qu’il me mette des gifles comme ça… J’ai la mâchoire pleine de bleus. »
Un véritable emballement médiatique
Le lendemain des faits, lundi 8 juillet, les deux joueurs racontent à leurs coéquipiers avoir passé « une très bonne soirée », affirmant même que c’était « super ». Quelques heures plus tard pourtant, la presse argentine allait révéler qu’Hugo Auradou et Oscar Jégou avaient été interpellés, qu’ils faisaient l’objet d’un « mandat d’arrêt international » et étaient entendus dans les locaux d’Interpol, car accusés de « viol avec violence en réunion ». Le procureur chargé de l’affaire expliquait alors que « la déclaration de la plaignante a été longue, avec de nombreux détails sur le déroulement de la soirée » et qu’« immédiatement, elle a été examinée par une médecin légiste qui a constaté des blessures ». Le tabloïd argentin MDZ assurait qu’en plus d’avoir été abusée sexuellement, « la victime aurait été étranglée et battue ». C’était « une situation sauvage, comme celle des animaux, où il y avait beaucoup de violence », écrivait le journal.
Dans les jours qui ont suivi et alors que les joueurs étaient transférés à la prison de Mendoza, puis dans une résidence surveillée, des éléments censés accabler les Français n’ont cessé de fuiter dans les médias, et ce, dans un contexte où la presse argentine est très friande de faits divers. Le pays est aussi à la pointe de la lutte contre les violences faites aux femmes. L’avocate de la plaignante, Me Natacha Romano a rendu public le rapport du légiste indiquant que sa cliente présentait « 15 blessures accablantes » sur le corps, sans préciser que l’expert légiste avait trouvé des explications autres que des faits de violence à chacune de ses marques. La défense explique que ses « marques » sur la joue ont pu être causées par un arrachage de dents récent et ceux sur son corps par le fait que la plaignante souffre de problèmes de coagulation et que de simples frottements peuvent donner l’apparence de coups.
Me Romano a aussi tenté d’expliquer comment les rugbymen avaient pu profiter de l’état de faiblesse de sa cliente, « fortement alcoolisée, sous l’emprise de marijuana et de deux anxiolytiques » et que sa cliente n’était pas dans son état normal au moment d’envoyer le message vocal cité plus haut. Elle a ensuite rendu public un échange entre Maria à une amie dans lequel elle semble prendre conscience que les rapports qu’elle avait eus étaient « vraiment excessifs ». Maria affirme alors qu’elle aurait été retenue dans la chambre par Hugo Auradou et qu’elle se sentait à présent « meurtrie ». Elle a, enfin, occupé l’espace public avec les témoignages de plusieurs membres de la famille de la plaignante indiquant à quel point cette dernière était « au plus mal » depuis la nuit des faits.
Des incohérences entre son récit et certains éléments objectifs
Des éléments qui n’ont pas été jugés « suffisants » par le procureur adjoint Gonzalo Nazar pour justifier le maintien en détention provisoire des deux joueurs. Ce dernier note « une évolution des déclarations de la plaignante sur des éléments objectifs » et une incompatibilité entre certains faits qu’elle dénonce et leur réalité. Elle dit, par exemple, avoir été forcée à cinq reprises à se rendre dans les toilettes du Wabi Fun Club par Hugo Auradou, mais l’exploitation de la vidéosurveillance de la discothèque ne va pas dans son sens. Hugo Auradou et Oscar Jégou ont donc été libérés, lundi 12 août, mais ils ont l’obligation de rester en Argentine jusqu’à la fin de l’instruction et restent mis en examen pour « viol aggravé » par la circonstance de « la réunion ».
Leurs avocats, Me Antoine Vey, à Paris, et son correspondant argentin, Me Rafael Libarona, se veulent donc optimistes quant à l’issue de cette procédure. D’autant que les expertises psychiatriques et psychiques ont plutôt été favorables aux deux sportifs de haut niveau. Surtout, en analysant les éléments du dossier ayant fuité dans la presse, il apparaît que cette affaire pose davantage la question du consentement « a posteriori ». C’est-à-dire que la plaignante pourrait avoir regretté que la relation ait été si loin dans les heures qui ont suivi les faits, sans n’avoir réussi à l’exprimer de quelque manière que soit pendant l’acte. Mais que ce soit dans la justice argentine ou française, cette idée de consentement « a posteriori » n’existe pas.
Très affectés par cette affaire, Hugo Auradou et Oscar Jégou attendent désormais de trouver un nouveau point de chute. L’endroit doit répondre à deux critères : leur permettre de reprendre une activité physique pour se préparer à la reprise du championnat et d’être à l’abri de la pression médiatique. De son côté, Maria, qui a confié avoir été victime, plus jeune, d’une agression sexuelle, devrait subir dans les prochains jours une expertise psychologique.
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