INFO BFMTV. Marseille: l’homme abattu dans un bar à chicha avait été mis en examen dans deux affaires de trafic de drogue

Selon les informations de BFMTV, la victime des tirs de fusil automatique jeudi 22 août était bien connue pour son implication dans le trafic de drogue, avec notamment deux mises en examen en 2019 et 2021. Il était le gérant du bar à chicha dans lequel il a été abattu.

À Marseille, c’est devant un bar à chicha du 2e arrondissement qu’un quadragénaire avait été tué par arme à feu jeudi 22 août, aux alentours de 23h45. Le parquet avait indiqué que la victime était « défavorablement connue pour des affaires de trafics de stupéfiants ».

Selon les informations de BFMTV, qui a pu retracer l’histoire du quadragénaire avec la justice française, Issam O. avait déjà été mis en examen dans le cadre de deux affaires liées au trafic de drogue.

Issam O. n’a, ce soir-là, rien pu faire pour échapper à la rafale de tirs de son tueur, armé d’un fusil d’assaut kalachnikov, qui vient d’entrer dans son commerce, situé dans le quartier d’Arenc, à deux pas du grand port autonome de la ville-préfecture.

Les experts de la police scientifique ont relevé « 33 étuis percutés de calibre 7,62 mm » sur cette scène de crime d’une rare violence. La voiture des auteurs de cet assassinat a été retrouvée incendiée, quelques minutes après les faits, à une vingtaine de kilomètres de son point de départ dans la commune du Rove.

À l’arrière de cette Volkswagen carbonisée, les forces de l’ordre ont découvert l’arme du crime. 

C’est le treizième règlement de compte recensé depuis le début de l’année dans la cité phocéenne. Mais, cette fois-ci, ce n’est pas une petite main du trafic de drogue qui est tombée.

Un homme ancré dans le narcobanditisme

Né dans la commune de Le Sers en Tunisie, un pays dont il avait conservé la nationalité, Issam O. était arrivé à l’adolescence en France, après « une enfance malheureuse » en l’absence de ses parents.

« Il a grandi en pouponnière dans son pays natal », confie l’un de ses proches, sous couvert d’anonymat. « Mais il avait, une fois en France, très vite su gagner de l’argent. »

Du côté de la division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) de Marseille, en charge de l’enquête sur son assassinat, on évoque un « beau mec », un voyou d’envergure dans le jargon policier, ancré dans le narcobanditisme.

Pour autant, la lecture de son casier judiciaire ne colle pas avec celui d’un baron de la drogue. Issam O. comptait quatre condamnations, dont la dernière remonte à 2016. Une peine de « 100 jours-amende », en lien avec des faits de « travail dissimulé » et « l’emploi d’un étranger non muni d’une autorisation de travail », avait été prononcée à son encontre par le tribunal judiciaire de Marseille.

Pour le reste, ce père de deux enfants avait écopé de trois mois de prison avec sursis dans une affaire d’outrages et encore huit mois d’emprisonnement, en 2013, pour un refus d’obtempérer et une conduite sans permis.

Mis en examen en 2019

Les policiers de l’antenne de l’Office anti-stupéfiants (Ofast) de Marseille l’ont vu apparaître, pour la première fois, dans leurs radars au détour de l’affaire « Babou »: un vaste trafic de stupéfiants né dans la cité des Flamants, dans les quartier Nord de Marseille, avant de s’étendre jusqu’en région parisienne et même à l’étranger.

Mis en examen et placé en détention provisoire, au mois de juillet 2019, après la découverte de 102 935 euros en argent liquide à son domicile, Issam O. a toujours nié être lié à un quelconque trafic de drogue. « Il a argué avoir joué le simple rôle d’intermédiaire dans ce dossier », se remémore un policier auprès de BFMTV.

« Il disait avoir récupéré quelques kilos de résine de cannabis auprès d’un fournisseur, surnommé le Gros, pour le compte d’un de ses collègues, mais sans jamais donner le nom de ce dernier. »

Selon ses propres déclarations, l’importante somme saisie à son domicile, dont les billets ont révélé la présence massive de traces de cocaïne et de cannabis, appartenait à un « vieux » dans le commerce de voitures en Allemagne.

Là encore, Issam O. n’a fourni aucune identité pour permettre aux enquêteurs de l’Ofast d’étayer sa version des faits.

Après neuf mois passés derrière les barreaux, Issam O. avait été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire.

Issam disait « sentir la mort arriver »

Les policiers antistups et leurs collègues de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la PJ de Marseille avaient ensuite recroisé sa route, au début de l’année 2021, alors qu’ils observaient l’intriguant ballet des occupants d’un véhicule utilitaire Renault Kangoo entre une supérette de la cité Félix-Pyat, située dans le 3e arrondissement à Marseille, un box souterrain de la cité des Moulins à Nice, haut-lieu du trafic de drogue dans la préfecture des Alpes-Maritimes, et le quartier Pontcarral à Toulon (Var), autre plaque tournante du narcobanditisme dans le sud de la France.

Interpellé au printemps de la même année, Issam O. avait encore assuré que tous ces déplacements n’avaient rien à voir avec un trafic de drogue. S’il se rendait, à peine le jour levé, dans cette cité toulonnaise, c’était pour y « vendre du tabac à chicha et des dosettes de café ». Rien d’autre. « Moi, je sais que je ne fais pas de stupéfiants » s’était-il défendu devant les policiers qui l’interrogeaient.

Une nouvelle affaire qui lui avait valu une autre mise en examen pour « trafic de drogue » et « association de malfaiteurs » en mai 2021, avant d’être placé en détention provisoire pendant près de deux ans.

« Issam, c’était un mec réglo dans les affaires », glisse un témoin qui a eu affaire à lui. « Financièrement, il tenait la route. Il n’avait pas de dette et n’avait pas la réputation d’être un mauvais payeur. Il avait un caractère volubile. »

Un autre proche confie qu’Issam O. disait « sentir la mort arriver », quelques semaines avant son assassinat.

« Il y a beaucoup de pistes à étudier pour remonter jusqu’à ses meurtriers et leurs commanditaires », relate une source judiciaire à BFMTV. « Une de ces pistes mène à la cité de La Castellane à Marseille dans laquelle d’anciens associés se déchirent depuis plusieurs mois. Mais ce n’est pas la seule à être explorée. »

Stéphane Sellami

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Par Joseph GARCIA

Responsable édition

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