Narcotrafic : morts en série

Vendredi 19 juillet, 22 heures, dans la cité du Chemin vert, à Bobigny, des détonations sont entendues. La police se rend immédiatement dans ce quartier connu pour son point de deal convoité et découvre deux personnes tuées par balle, ainsi qu’une troisième grièvement blessée, avec pronostic vital engagé. Les trois victimes de la fusillade sont connues pour trafic de stupéfiants, tous comme les trois autres personnes tuées en moins de quarante-huit heures à Sevran, autre ville du département de Seine-Saint-Denis, en mai dernier.

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Quelques jours plus tôt, mercredi, le cadavre d’un adolescent de 17 ans était retrouvé dans le coffre d’un véhicule en feu, à Marseille. Victime d’un « barbecue », comme l’appellent les trafiquants. Le parquet précise alors qu’il s’agit du neuvième « narchomicide » de l’année. Il y en avait eu 49, l’an passé, dans la cité phocéenne. Plus largement, les autorités évoquent 315 faits d’homicide ou de tentative d’homicide liés au trafic de stupéfiants en France, entre janvier et novembre 2023. C’est-à-dire une augmentation de 57 % en un an seulement.

Les trafiquants s’entretuent ou assassinent les petites mains, sans se soucier d’ajouter à leurs victimes d’autres victimes dites « collatérales », absolument innocentes de leurs trafics. C’est probablement ce qu’il s’est passé à Nice dans la nuit de mercredi à jeudi dernier. Sept personnes d’une même famille – trois enfants de 5, 7 et 9 ans, un adolescent de 17 ans qui s’est défenestré pour échapper aux flammes, leur sœur de 23 ans, ainsi que leur mère et leur beau-père – sont en effet mortes, emportées par l’incendie criminel qui a ravagé leur immeuble du quartier des Moulins. « Nous avons des images qui montrent trois individus cagoulés s’introduisant dans le bâtiment juste avant les faits », a annoncé Anthony Borré, premier adjoint au maire de Nice.

Dans la foulée, le procureur a précisé que « la piste de faits intervenant dans le cadre d’un conflit sur fond de trafic de stupéfiants, sans lien avec les victimes et leur famille », était envisagée. Une source préfectorale précise en effet que la famille, originaire des Comores, était inconnue des services, contrairement à d’autres habitants de ce quartier gangrené par le trafic de stupéfiants. Ils seraient donc des victimes collatérales : des départs de feu ont été trouvés aux premier, deuxième et troisième étages, loin du septième étage où vivait cette famille. Une source policière ose une explication, en rappelant la prudence nécessaire alors que l’enquête est en cours : « Il y a eu 155 interpellations dans le quartier ces derniers mois, avec les opérations Place nette. Il y a donc une guerre entre Tunisiens et Marseillais pour reprendre un point de deal très lucratif de la cité, appelé le “3T”, cassé il y a quelques mois… Or au deuxième étage de cet immeuble vit justement celui qui le gérait. »

Des victimes collatérales de plus en plus nombreuses

Tout en le déplorant, les policiers ne s’en étonnent même plus. Ces dernières années, tous les acteurs de la chaîne pénale notent une progression de la violence totalement débridée comme régulateur de ce business crapuleux. « On chope des mecs qui ont entre 15 et 25 ans, capables de tout… On a toujours eu des exécutions chez les trafiquants, mais c’était quand même proportionné à la cause, et au risque de peine de prison… On a désormais des gamins capables d’attaquer des fourgons, de mettre le feu à un immeuble ou de tuer un autre gamin pour quelques milliers d’euros… », rapporte un policier. Corollaire de ce sentiment de toute-puissance criminelle, l’exécution sans grande précaution. C’est en effet après étude des caméras de vidéosurveillance que l’enquête a été requalifiée pour destruction volontaire par incendie, en bande organisée, ayant entraîné la mort. « Ils avaient pensé à mettre des cagoules, mais avec un peu de chance, ils auront laissé leurs traces ADN », espère un policier. Les trois individus sont activement recherchés

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Par Joseph GARCIA

Responsable édition

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