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Sylvain Hochet : « Une prof m’avait dit qu’handballeur professionnel n’était pas un métier
Comment appréhendez-vous vos derniers matchs sous le maillot de Cesson ?
Je suis comme d’habitude. On a une saison, un objectif (se maintenir en Starligue) et essayer de grappiller le maximum de points possible. Je suis sous contrat donc je fais mon métier. C’est une page qui va se tourner, on ne peut rien y faire… Moi, j’avance ! Les dirigeants m’ont annoncé ça le 28 juin 2023. Je voulais continuer ici, un ou deux ans, pour aider le club, l’équipe…. C’est la vie, c’est comme ça, je trace ma route et basta… C’est une nouvelle histoire qui va prendre forme.
Non, je ne sais pas encore précisément ce qui va se passer. Je sais que des clubs me suivent, mais je n’irai pas n’importe où non plus. Je ne sais pas si j’ai réellement envie de me retrouver ailleurs, loin de ma famille, car, si je pars, je partirai seul. J’y réfléchirai quand j’aurai des propositions concrètes. Pour l’instant, je n’en ai pas eues. J’ai préparé toutes les éventualités possibles, donc je suis serein. Même si j’arrête ma carrière à la fin de saison, ce n’est pas grave… J’ai échangé avec ma femme, qui se posait des questions. Même si je n’ai rien après mon contrat, je vais prendre mes vacances tranquille, je vais prendre du temps avec mes enfants, regarder les JO… et, pourquoi pas, me mettre en qualité de joker si un club doit remplacer un blessé. À vrai dire, je partirai plus dans cette optique pour l’instant. Après, j’ai aussi des offres dans des domaines professionnels différents : l’une en lien avec le sport, l’autre pas du tout… Quand tous les voyants seront au vert pour quelque chose, on foncera, mais je ne me presse pas. Je reste tranquille, je ne me prends pas plus la tête que ça. Je n’envisage pas d’arrêter ma carrière, mais c’est une possibilité…
De belles années, de belles rencontres, de mecs qui sont devenus mes potes, de la joie, de la colère, de la frustration, de la déception…
L’option d’un retour en N1 avec le CPB Rennes, votre premier club, est-elle toujours écartée ?
J’ai reçu un coup de fil du président Gaëlig Labbé. Ils aimeraient que je termine là-bas, je l’entends, je les remercie de penser à moi. C’est vrai, j’avais dit que ça ne m’intéressait pas… car je parlais de motivation : je veux jouer contre les meilleurs, c’est ça qui me motive et, avec ce sport, ton corps prend aussi beaucoup, il faut mesurer le pour et le contre. Mais, encore une fois, ce sera ma décision, comment je vois les choses au moment clé. Ce n’est parce que j’y ai débuté que je dois y finir. Pour l’heure, l’histoire n’est pas écrite.
Quels sont vos meilleurs souvenirs de cette longue page à Cesson ?
Des galères (éclat de rire) ! De belles années, de belles rencontres, de mecs qui sont devenus mes potes, de la joie, de la colère, de la frustration, de la déception… Ce sont tous ces sentiments qui ont prédominé pendant toutes ces années. Il faut retenir les moments où c’était dur, où c’était la galère parce que ça te fait avancer et retenir ceux où on a performé, avec le budget qu’on a, on a réussi à pérenniser le club en Starligue. J’ai fait le choix de rester ici pour ma famille : pour ma mère, qui est malade et dont je m’occupe depuis des années, mais aussi pour mes enfants, qu’ils puissent voir leurs grands-parents et inversement, qu’ils puissent en profiter. Et ça, pour moi, ça n’a aucun prix. Donc, j’ai fait le bon choix de nos familles respectives avec ma femme.
Y a-t-il des regrets sur votre carrière ?
Si je n’avais pensé qu’à moi, je serais parti, mais ça ne me définit pas : je ne suis pas comme ça. J’ai toujours pensé collectif, sur et hors terrain. Je suis plutôt content du parcours réalisé, c’est beau… Quand j’étais au collège, une prof m’avait dit qu’handballeur professionnel n’était pas un métier. Je l’avais recroisée dans un magasin quand j’étais déjà pro depuis dix ans (sourire), on avait discuté… Souvent, quand on me dit que ce n’est pas possible, moi, ça m’anime ! Comme quand David Christmann (entraîneur de 1999 à 2014, directeur sportif depuis 2021) voulait me prêter à Saint-Malo, qu’il m’avait dit que je ne jouerai pas et, finalement, j’ai joué toute l’année comme demi-centre, alors que je suis ailier. Ça me résume bien je trouve ! Finalement, c’est très bien que David ait fait ça : ça m’a donné plus de force, plus de mental.
Avez-vous reçu des sollicitations lors de ces 15 ans ?
Bien sûr, oui. J’avais reçu une offre de Nîmes qui me proposait un très, très beau contrat que j’ai refusé. Parce que Cesson a su augmenter mon salaire, ce que j’ai galéré à obtenir pendant de nombreuses années (rires). Ça fait aussi partie des galères, même si je n’ai jamais joué pour l’argent (rires). J’estimais avoir une valeur, mériter plus… Mais quand tu es de la région, c’est un peu comme ça : tu vois des mecs arriver, être payés plus cher que toi alors qu’ils restent deux ans dans le club… Le système est un peu comme ça.
Sylvain Hochet en chiffres
36 ans
1,86 pour 89 kg
386 matchs pros.
754 buts (dont 5 jets de 7 m)
60,22 % de réussite aux tirs
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